Création d’une plaine de jeux pour enfant de 350 m2 à bruxelles.
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La limite : sortir de la conception d’une limite barrière pour :  
- GÉNÉRER UN MARQUEUR SPATIAL, UNE FAÇADE : une simple mise en couleur des grilles permet de faciliter la lecture du paysage urbain. Elle attire l’attention et clarifie l’espace : je sais que je suis face à un espace ludique. La couleur est également un atout attractif dans un contexte coloristiquement sobre. Travailler l’esthétique de la grille permet de constituer une façade à la plaine de jeux.  
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- OFFRIR UN SUPPORT DE JEUX : la limite doit sortir de sa conception mono-fonctionnelle défensive. Elle peut, au contraire, mettre sa structure au service de nouveaux usages. Ainsi, l’ossature verticale servirait de support sur lequel greffer ou appuyer divers modules de jeux. Cette approche permet, dans un espace contraint, d’augmenter la surface exploitable en travaillant la verticalité et le hors sol.
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- RESTER UN DISPOSITIF SÉCURITAIRE : la limite permet de diriger les flux et par conséquent d’établir une stratégie de régulation des accès qui facilite la surveillance des parents. Se faisant la limite contribue également à assurer la sécurité du playground.  

- TRANSFORMER LES FRONTIÈRES : la limite s’exprime à l’interface entre deux espaces. En se densifiant et en s’épaississant elle les isole. En revanche, à mesure qu’elle s’affine et gagne en porosité elle crée du lien. Ainsi deux phénomènes se distingue, l’un isole, l’autre lie. Chacun d’eux doit alimenter la gestion des deux typologies de limite : public - privé & public - public.  

Le sol : travailler une surface continue avec intégration du relief pour :  
- RÉTABLIR UNE CONTINUITÉ ET UNE COHÉRENCE dans un espace aujourd’hui fragmenté en deux plateaux. Le relief donne de l’épaisseur au sol et génère des dessus et dessous, des hauts et des bas qui présentent un potentiel ludique non négligeable.
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- TRANSFORMER LA PERCEPTION de l’espace. Par ses oscillations, et ses irrégularités, le sol crée des frontières visuelles et change les vues. S’établit alors un nouveau rapport au visible et au caché.  

- GÉNÉRER DES UNIVERS aux ambiances différentes définis par leur position dans l’espace. Ces univers sont intrinsèquement liés à leur morphologie et par conséquent à leurs frontières visuelles. Un même espace, en faisant l’objet de modulations, peut générer plusieurs lieux.